dimanche, décembre 03, 2006

Un mois de plus...

Et oui, un mois de plus vient de s'écouler, nous voici en décembre. Le mois de novembre est passé tout particulièrement vite pour moi, comme vous l'avez vu, un seul article a été publié. J'ai honte ! Une vie professionnelle bien agitée en ce moment me prive de pas mal de bons moments en famille, mais bon, on en voit le bout, ça devrait se calmer prochainement.


Toute cette agitation ne nous a pas empêché à Morgan et moi de nous passer une petite soirée entre hommes (si l'on fait abstraction du petit bout de machin qui passe les 3/4 de son temps à dormir, j'ai nommé Lisa). En effet, les femmes étaient de sortie, et quelle sortie puisque c'est pour aller rejoindre les hurlements d'une foule déchainée que Matilda et sa maman ont pris la route vers le Zénith de Rouen afin d'assiter au concert de Roch Voisine.



Il est peut-être beau, Roch Voisine, mais je suis certain qu'il ne réussit pas la rougaille de saucisses comme nous, et pendant que Matilda assistait à son premier concert, Morgan et moi nous sommes régalés avec notre plat préféré. Non content de cela, nous avons ensuite regardé un film d'horreur, The monster House.
Matilda a d'ailleurs voulu le regarder le lendemain et a réclamé à ce qu'il soit jeté : "je ne veux plus jamais le voir".

Lisa de son côté continue à évoluer à grands pas, après les premiers sourires, ce sont les premiers rires, le premier bain dans une baignoire de grand. Elle est aussi de plus en plus complice avec son grand frère et sa grande soeur.

Après le succès de la vidéo du combat entre Matilda et Théo, je me devais également d'honorer Morgan qui a lui aussi fièrement combattu durant cette compétition, voici donc en exclusivité le combat entre Morgan et Maelys :

dimanche, novembre 19, 2006

Weeeeeee are the champion





Ce week end résonnait à Manneville comme un air de Glorya Gainor, nos bleus à nous avaient rendez vous avec la compétition Interclub de Judo de Goderville ! Pas moins. Des quatres coins de la région est venue une bonne centaine de bouts de chou afin de s'affronter sur les tatamis de la salle multisport de Goderville.


Selon leur taille et leur poids, les enfants ont été répartis en plusieurs poules, et dans deux salles différentes, d'un coté les grands, pour le Judo, de l'autre, les petits, qui ont été invité à participer à un concour de lutte sumo. C'est donc vers cette salle que se sont dirigés nos deux combattants.







Appelé un par un par, chaque enfant a rencontré les autres membres de la poule, et sous les encouragement de toute la famille qui s'était déplacée en nombre pour l'occasion Matilda a remporté 3 matchs sur 3, Morgan lui, à gagné 1 match sur 2, pas de rencontre entre les gagnants des poules, c'est dommage, mais quand on a entre 3 et 5 ans, une heure de compète, c'est déja pas mal, et puis c'est l'heure du gouté de toute façon.


vendredi, octobre 27, 2006

Le retour du géant !


La compagnie de théatre de rue Royal de luxe fêtera bientot ses trentres années d'existences. Elle a bercé une partie de mon enfance ainsi que celle de ma tendre moitiée, cela, à l'aide d'un
fantastique spectable à taille surhumaine nommé "Le Géant tombé du ciel". C'est dans le même esprit que que cette troupe de grands enfants revient au havre pour notre plus grand plaisir, mais cette fois-ci, et c'est nouveau, pour le plaisir de notre meveilleuse lignée.

Tout commence par un drole d'objet qui s'écrase dans la ville. Cette grosse barique se trouve être l'astronèphe d'une petite fille grande comme 4 étages qui rejoindra bien vite un sultan tout droit venu des indes dans un véhicule tout aussi suprenant, un éléphant à voyager dans le temps de 42 tonnes entièrement articulé.

Tout est normal, Royal de Luxe est au Havre, et ca va laisser des traces...


...un article un peu plus complet demain, et cette fois ci, je l'espère, des photos de nos loulous admiratif devant tant de spectacle.

Halloween à Maneville

Interdiction de critiquer l'avancement des travaux de ma cuisine, je fais ce que je peux :)


C'est quelques jours avant la date officielle, qu'un regroupement de parents, bien décidés à animer notre petit village, a réquisitionné pour l'occasion la pluspart des enfants, pour une collecte pas ordinaire. Notre petite troupe à ainsi participée à son premier Halloween, et non des moindres, la taille des sacs de bonbons promet une retraite heureuse à notre dentiste.


Voila à quoi ressemblait le pas de notre porte, la petite tête blonde du premier plan, c'est matilda, les bras plongés dans un sac de friandises, occupée à faire la distribution générale.

La ballade à travers les rues de Maneville c'est prolongée par un petit gouté dans la salle des fêtes. Un grand merci à véronique, une maman pleine de courage qui à accompagnée nos monstres durant cette sortie pendant que la pauvre Lisa se fesait conduire chez le medecin pour qu'on lui découvre une vilaine bronchiolite.
C'est tout de même sur une note sucrée que cette journée d'halloween c'est terminée, nos deux citrouilles sont rentrées se coucher après une ballade éprouvante, riche en émotions (et en calories), pendant que Lisa entame gentillement ca 3èm semaine à faire ses nuits, seule, dans sa chambre.

vendredi, octobre 20, 2006

Le billet quotidien, c'est marron !

La semaine dernière, ma mère m'appelle.."allo yann ? j'ai un problème avec mon PC, j'arrive pas à voir les nouveaux messages sur ton blog". Bon, en fait, le problème ne venait pas du blog, mais de mon emploi du temps, on m'avait prévenu pourtant, "tu vas voir, au début, on se fixe un objectif, mais ça tient pas longtemps" et bien je confirme. Le fait est que pas mal de changements ont lieu côté professionnel, ce qui a pour effet d'allonger les journées et de réduire par ce fait mon temps libre le soir.

Marron ou pas, chataîgnes quand même.

Cela ne nous a pas empêché d'assurer notre petite tradition annuelle et d'aller le week end dernier glaner quelques chataîgnes à la forêt de Rouelles. C'est en quelques minutes que nous avons rempli nos sacs tant le sol en était recouvert. Les enfants en ont profité pour se défouler un peu, et Matilda a tenu à faire une collecte un peu particulière à base de feuilles, glands et autres branches afin de préparer je cite "mon exposé". C'est devant le poil à bois, qu'à la manière de Charle Ingalls, j'ai préparé une fournée de chataîgnes grillées pour toute la petite famille.




(ici nos deux glaneurs tout droit sorti de Koh Lantha, les yeux rougis par quelques chûtes périlleuses dans la forêt)

Au programme de demain, une ballade en pocket bike si le temps le permet, toujours plus de photos, de chutes et de yeux rouges...

lundi, octobre 09, 2006

Tetert c'est qu'une taffiole.


Bon alors, Tetert, c'est un pote dont on peut dire du mal en ce moment, parce que de toute façon, il est en Irlande, donc, c'est pas comme si il allait frapper en bas de chez moi demain matin. A part ça, Tetert, c'est aussi le roi incontestable de l'endurance physique, il peut rester éveiller pendant 3 jours de suite sans cligner des paupières. Vous allez me demander... "Mais quel est son secret ?" Et bien je vais vous le dire... La taurine, oui Tetert est un grand consommateur de RedBull. Je cite wikipédia "La taurine est présente dans certaines boissons énergétiques comme le Red Bull, Face2Face, MBudget Energy Drink, Monster, Lost ou le Tab energie." Bon, forcément, Tetert nous l'a un peu vendu autrement, "ouiheuu, la taurineuhhh, je crois que c'est une hormone de taureauheuuu... tout ça...!

Maintenant, vous allez me demander... "Mais quel est le rapport, Snip, entre Tetert, la taurine, et le blog de tes enfants ?" J'y viens... Il se trouve que nous avons enfin l'explication aux nuits blanches de Lisa... A moins que Tetert ne soit tout simplement qu'une tafiole. Ce soir, en préparant le biberon de Lisa, Tatiana s'est attardée un peu sur les ingrédients présents dans le lait Guigoz 1er âge, et là, quelle ne fut pas notre stupeur ! Le mythe s'écroule :





Bon, pour Lisa, nous avons du adapter une nouvelle méthode pour un sommeil rapide et efficace, le sauna (merci de ne pas prévenir les services sociaux, contrairement à la taurine, cette dernière photo est truquée) :


dimanche, octobre 08, 2006

Sans moi la crémaillère :(

Ce week end se tenait à Paris la crémaillère de mon amis Nico, Plumber pour les intimes. Malheureusement, faute de doigt, cela n'a pas été possible, âme sensible s'abstenir de cliquer, l'explication en image se trouve ici. Impossible de prendre la moto avec le doigt dans cet état, j'ai même tenté de m'insérer dans un voyage sur Paris organisé par le beau frère qui partait au salon de l'auto, mais là encore, raté, le voyage fut annulé.



Bref, c'est avec mon petit frère que j'ai passé le week end et nous l'avons mis à profit de l'avancement de mes travaux. Merci frérot pour le coup de main, on va la vaincre cette cuisine ! Morgan nous a donné un coup de main et a eu le plaisir de recevoir la visite de Gob qu'il n'a pas laché d'une semelle. D'ailleurs encore merci à Gob et Gobette pour le petit train offert à Lisa, c'est très mimi.




Pendant ce temps, maman et Matilda sont toutes deux parties acheter un cadeau pour l'anniversaire de Jade que nous avons reçu le soir même. Joyeuse anniversaire Jade, 5 ans, comme !



Ah oui, une dernière chose, Lisa avait un message à faire passer :


vendredi, octobre 06, 2006

50 jours




Voilà, j'ai 50 jours, pas encore de quoi souffler une bougie, mais quand même, ça méritait bien de marquer le coup ! Après tout, j'ai fait d'énormes progrès, je fais de magnifiques sourires à tout le monde, je gazouille de plus en plus régulièrement et m'intéresse au monde qui m'entoure.

Quoi de plus naturel que de me faire offrir quelque chose à la hauteur de mes ambitions. Un tapis d'éveil très coloré fera donc l'affaire. L'éclate totale ! Un cube, une étoile et une drôle de sphère qui s'agitent au dessus de moi dès que je tends les bras vers eux. Bon maintenant, si quelqu'un voulait bien expliquer à la blondinette qui me sert de soeur qu'il n'y a pas de place pour deux sur mon tapis, ce serait sympa ! D'avance merci.





mercredi, octobre 04, 2006

Ailleuuh



Dans un souci d'amélioration du quotidien et afin de finaliser les travaux de ma cuisine, nous avons récemment fait l'achat de superbes plaques de cuisson. C'est pour le gaz que nous avons opté. Après 4 mois d'utilisation intensive de plaque vitro-céramique, nous voulions un retour à de la vraie cuisine, celle où l'on peut faire roussir le beurre à souhait, griller de la saucisse de Toulouse pour ma célèbre rougaille de saucisses (promis, je ferai un billet un jour là dessus), bref, retour à la flamme !



Une flamme bleue

Pour qu'une flamme soit efficace, elle doit être bleue, non vacillante, pas trop oxygénée. Alors forcément, quand on habite à la campagne et que le gaz naturel ne court pas les rues, c'est au butane qu'il faut fonctionner, et cela demande un petit bricolage, surtout si l'on ne veut pas se retrouver avec un chalumeau pour réchauffer le chocolat le matin. Cette opération, c'est le changement des injecteurs, une sorte de petite buse qui régule l'arrivée de gaz dans le brûleur. Ca parrait inoffensif comme ça mais ne vous y tromper pas, le moindre faux pas peut être fatal, surtout lorsque le contour du réceptacle à brûleur est affûté comme une lame de rasoir. Par correction, je ne citerais pas de suite cette grande marque spécialisée dans l'équipement électroménager de la cuisine, réputée pour sa qualité de finition. Tout du moins, je vais attendre la réponse au courrier qui partira dès demain.

Non pas que je sois triste d'avoir loupé la star ac, mais je me serais bien passé de devoir me faire conduire avec ma petite troupe à l'hôpital pour un charcutage dont je tairais les détails, après tout, c'est le blog de mes enfants...

lundi, octobre 02, 2006

Au lit !

Bon, c'est pas tout ça, mais, il est temps d'essayer de faire ses nuits maintenant. Mademoiselle Lisa va passer sa première nuit complète dans sa chambre, au calme. Dora l'exploratrice veille au grain. Quand on a une superbe chambre refaite à neuf par mamie pour le papier peint et la peinture, papa pour le parquet flottant, et maman comme directrice artistique et choix du décor, impossible de se trouver une excuse.

Ps : Je vous dirais demain si j'ai passé une bonne nuit.

Ps²: C'est mal parti elle a les yeux grands ouverts.

dimanche, octobre 01, 2006

La foire St Michel

Profitant d'une clémence de la météo, nous avons aujourd'hui assuré notre sortie annuelle à la foire. Comme chaque année, le tour est rapidement fait, la foire n'offrant guère de nouveauté d'une année sur l'autre. Un tour de toboggan, ou plutôt comme dirait Morgan, un tour de beau gant. C'est ensuite à papa de s'essayer au tir à la carabine et quand on porte le pseudonyme de Snip, il faut assurer, pas question de creuver les ballons autrement que deux par deux, et c'est mission accomplie, une jolie poupée Dora L'exploratrice viendra complèter le bordel.. pardon, la collection de Matilda. Dans un souci d'équité, Morgan nous a gagné un magnifique hérisson suite à un irréprochable tirage de ficelle.

En avant les contrôleurs, la chenille part toujours...

...dans la pomme. Désolé pour la rime mais chez nous, la chenille, elle traverse une pomme, c'est comme ça depuis un certain nombre d'années, et se fut encore le cas aujourd'hui.


En visionnant cette photo, j'ai eu comme une impression de déjà vu, un petit tour dans les archives, et hop, je m'empresse de ressortir une photo de 2004.


Bon, comme quoi la mémoire joue des tours, ce n'était pas la chenille mais une espèce de Tortue Ninja. Une pêche aux canards, des boîtes de conserves par terre, des pommes d'amour et encore quelques croustillons plus loin, voilà, nous avons fait le tour.

Et la boule ?

Enfin presque... mon beau frère m'interpelle : "et la boule ? on n'a pas fait la boule ?". Non, en effet, on n'avait pas fait la boule, et pour cause, la boule, c'est cette espèce de lance pierre à la verticale, propulsé à l'aide d'élastique géant maintenu en tension par un électro-aimant... ha, un dernier détail, la pierre, c'est vous !
Après avoir usé de différents arguments tous plus bidons les uns que les autres, je terminais par un "et de toute facon, 10 euros pour ça, c'est vraiment cher". Forcément, une fois que l'on m'avait glissé le ticket d'entrée dans la main, impossible de se défiler. Je m'assoie donc dans l'engin, et là, 150 badauds vous regardent sourire aux lèvres, l'espace d'un instant, vous êtes la star de la foire St Michel. *shhlak* c'est parti pour un saut à l'élastique direction le ciel, dommage, même plus de batterie dans l'appareil photo pour immortaliser ce moment de courage intense. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour amuser ses enfants...

samedi, septembre 30, 2006

Samedi sous la pluie

Aujourd'hui c'est samedi, et ce jour à quelque chose de nouveau pour nous. Nous avons déménagé depuis peu alors nouvelle vie, nouvelle ville, nouvelle école aussi. Et celle-ci contrairement à la précédente met un point d'honneur à ce que les enfants, même en maternelle, viennent le samedi. C'est un mal pour un bien car, certes il faut lever tout ce petit monde, mais au moins, une fois que midi sonne, au lieu d'ouvrir seulement les yeux, nous sommes tous prêts à bouger et profiter efficament du week end.

La chaise jaune

Cela aurait pu faire le titre d'un roman tel le pull over rouge ou la suite d'un film comme la bicyclette bleu. Non, rien de tout cela, la chaise jaune est le nom de la punition que tous les enfants de la classe de Morgan craignent. Une chaise isolée au fond de la classe où il ne fait pas bon s'asseoir. Qui oserait affronter la colère de Carole, la maitresse ? Clara, petite camarade de classe de mon fils, dont on entend souvent parler à la maison ces derniers temps, prit son courage à deux mains, ainsi qu'un pinceau et un peu de peinture pour aller, je cite : "dégarbouiller les tables des moyens". J'espère que ces tentatives de séductions n'engendreront pas une future et étrange association de prénom. Pour les moins perspicaces, suivez le lien....


C'est nul l'école, on fait rien

Je vous rassure, beaucoup d'enfants vous expliqueront qu'à l'école, on fait rien. C'est parce qu'ils aiment garder l'école comme un petit jardin secret, un univers qu'ils n'ont pas forcément envie de partager avec les parents. Ce sont en tout cas les arguments de Carole, la maitresse de Morgan, la même qui torture des petites filles sur une chaise jaune :). Morgan lui, explique tout, il adore l'école, il est triste quand il est malade et n'a pas le droit d'y aller, et préfère rejoindre ses copains à la cantine qu'attendre sa maman pour rentrer à la maison.

Pour Matilda, c'est différent. Matilda ne s'amuse pas à l'école, parce que c'est "nul", "c'est pour les bébés", "on n'apprend rien". Matilda veut apprendre à lire et à écrire, mais chaque chose en son temps. Il y a un an, devant le désir constant de Matilda à apprendre à lire et, à notre plus grand étonnement, une certaine facilité à retenir l'alphabet, j'ai décidé de me renseigner sur les différentes méthodologies d'apprentissage de la lecture. Après de nombreuses heures à essayer de comprendre et peser les arguments des défenseurs de chaque méthode, j'ai finalement opté pour une méthode analytique-phonétique, la méthode lire avec léo et léa (le site est par terre au moment où j'écris ce billet).

La méthode remporta un grand succès, Matilda s'amusait et, en plus, elle apprenait à lire. A raison de 5 minutes de lecture par jour, et quand elle en exprimait l'envie uniquement, c'est à dire à peu prêt tout le temps, Matilda maîtrisait au bout d'un mois les 8 premières leçons de la méthode. En bon parent, rendez-vous avec pédiatre et pédopsychiatre fut pris, qui s'accordèrent à dire que Matilda n'avait rien à faire en moyenne section. Fort de ses arguments, j'allais voir la maitresse de Matilda, une personne dont l'ouverture d'esprit n'était manifestement pas en phase avec les envies, ou devrais-je dire, les attentes de ma fille. "Vous ne me ferez pas croire qu'une enfant de 3ans réclame à lire en rentrant de l'école", en ce qui me concerne, cela faisait à peine 5 minutes que je m'entrenais avec elle que je m'ennuyais déjà. Je commençais à comprendre ma fille qui lui consacrait 8 heures quotidiennes de son emploi du temps.

Je décidais à contre coeur d'arrêter la lecture avec ma fille. D'une part parce que ce n'était pas mon métier, j'avais peur de mal faire. D'autre part parce que risquer de creuser encore plus le fossé entre Matilda et les enfants de son âge n'était pas une bonne idée puisqu'il fallait maintenant écarter l'option de passer Matilda dans une classe supérieure.

C'est aujourd'hui que le débat fut relancé. Non pas que Matilda nous ait avancé de nouveaux arguments sur le manque d'intérêt d'aller à l'école, nous avons appris à faire avec. Matilda a été s'amuser chez sa voisine aujourd'hui, Anastasia, et ce soir, la grande soeur de celle-ci est venu nous la raccompagner. Victoria, la grande soeur, nous a fait part de son étonnement quand au fait que Matilda faisait avec facilité les leçons qu'Anastasia, élève de CP, avait quelques difficultés à apprendre.

C'est décidé, nouvelle ville, nouvelle école, nouvelle maitresse aussi. Lundi, je prends rendez vous, j'espère bien changer d'idée sur l'éducation nationale.

vendredi, septembre 29, 2006

Lisa

C'est avec 2 semaines d'avance que mon cadeau d'anniversaire a pointé le bout de son nez cette année. La petite Lisa est venue complèter ma future équipe de badminton, c'est en double mixte que nous jouerons.

La naissance



On m'a souvent demandé après la naissance de Lisa ce que ça faisait d'être papa, bien vite suivi par une auto-réponse "ohh, remarque, c'est ton troisième, la routine...". Et non, bien au contraire. Un premier enfant, c'est beaucoup d'appréhension, et puis dans le cas de Matilda, tout est allé très vite, la miss avait décidé de venir au monde un peu plus tôt que prévu, il avait alors fallu prendre les précautions nécessaires, ce qui laisse assez peu de temps d'apprécier le moment présent.

Pour Morgan, tout s'est bien passé, j'ai même eu le droit de couper le cordon. Je me souviens malgré tout d'une grande frayeur au moment de présenter l'enfant à la maman. La petite boule gluante était mauve voire carrément bleue, rien de plus naturel pour un petit être qui respire ces premières bouffées d'oxygène, mais voilà, je m'en étais fait un tout autre souvenir. A peine le temps de reprendre des couleurs et on vous le reprend des mains pour une bataille de tests, examens, piqures qui ne manquent pas de lui faire verser au passage quelques sanglots. On vous renvoie bien vite dans votre chambre et là, c'est la famille qui envahie vos premiers instants d'intimités, difficile alors d'apprécier un moment unique comme celui-ci.

Lisa, quand à elle, s'est présentée à l'heure pour son premier rendez vous avec la vie. Nous y sommes allé sereins, confiants, presque détendus. Enfin surtout moi car ma femme maîtrisant parfaitement le mode opératoire, s'était permise de prendre de l'avance, à tel point que l'accouchement devrait se faire sans péridurale. Se fut plus douleureux, mais sans encombre, et quand tout se passe bien, que le stress laisse place à la sérénité, on se laisse envahir par les émotions et tout est plus intense. Nous avons même eu le droit à un nouveau programme médical qui consiste à laisser le bébé à la maman et repousser les examens qui peuvent bien attendre. C'est donc en tête à tête que nous avons vécu les 3 premières heures de la vie de Lisa pour mon plus grand plaisir. Si l'on pouvait nous servir un café ou deux durant cette période d'observation, je pense que l'on ne serait plus très loin de la perfection.

Aujourd'hui
Lisa n'a qu'un mois et demi, alors forcément, elle est encore trop jeune pour faire des blagues et se cacher dans les placards, trouver que les poivrons c'est dégoutant, et que la bécane c'est cool.


Mais Lisa grandit, et déjà, elle nous esquisse quelques sourires et commence à gazouiller...

jeudi, septembre 28, 2006

Morgan

Nous les voulions rapprochés, et bien ça allait arriver. C'est à peine deux ans après l'arrivée de Matilda que ma femme s'approchait déjà de moi l'air inquiet, test de grossesse à la main. L’inquiétude fut vite levée lorsqu’elle vu mon sourire. On ne sait pas bien pourquoi ce genre de nouvelle entraîne toujours une part de stress lorsque le choix d’avoir un nouvel enfant est laissé au hasard. On ne cherche pas à l’éviter, ni à le provoquer, on sait que l’on en veut d’autre, mais une fois que la nouvelle tombe, le silence se fait, on réfléchit un peu, et puis la joie efface le reste, on décroche le téléphone, on annonce de bonnes nouvelles…


Le prénom...

Et bien c'est encore moi, mais j'ai une excuse, je n'avais rien prémédité, et puis ma femme avait le même en tête, mais n'osait pas le proposer à cause de la mixité, Morgan, sans "E", histoire d'ôter le doute. Car le doute, il nous le met encore, en plus d'être le portrait de sa soeur au même âge, Morgan aime beaucoup s'habiller en robe, enfiler les chaussures de sa mère, et faire du vélo barbie. Il a tout de même considéré nous montrer depuis quelques temps qu'il était un mec, un vrai ! Il décroche les portes, arrache les radiateurs, casse le carrelage, pâtauge dans le ragréage, répart les ordinateurs, se saoul au rhum, ramone les cheminées... Malgré cette description d'hyperactif, Morgan est très calme, il fait ses coups en douce et sait nous charmer même après la pire des bétises.




Aujourd'hui

Morgan a maintenant trois ans, il est rentré cette année à l'école et il adore ça. Lui aussi, comme sa soeur a débuté les activités extra-scolaires. C'est également le judo qu'il a choisi. Après une longue hésitation lors de la première leçon face à tous ses enfants vêtus de blanc, il a foncé rejoindre ses copains. Mais Morgan a son carractère, il est j'en foutiste, alors les ordres du prof... c'est pas forcément ce qui le préoccupe.


mercredi, septembre 27, 2006

Matilda

Comme je le disais hier, ce blog sera donc consacré à mes enfants, et vu qu'ils sont au nombre de trois, je vais tout d'abord tâcher de les présenter. Le billet du jour sera consacré à Matilda, qui est l'aînée.

Le choix du prénom

C'est en 1993 que Luc Besson réalisa un film nommé Léon, le film fut porté à l'écran en 1994, et vu que très peu médiatisé (à moins que ça ne soit moi qui passait déjà trop de temps sur mon PC et que je sois passé à côté), j'allai voir ce film tout à fait au hasard. Quel ne fut pas ma surprise de tomber sur un film d'action de grande qualité, l'histoire d'un nettoyeur qui recrute bien malgrè lui la jeune et maladroite Mathilda, alias Natalie Portman. Je décidais de retenir le prénom, qui sait, mon premier enfant serait peut-être une petite brune ténébreuse aux yeux marrons.

C'est le 17 juin 2001, jour de la fête des pères, que l'on me fit le plus beau des cadeaux, un bébé, que dis-je, un ange. La ravissante schtroumpfette s'appellera Matilda, après tout Natalie avait bien ôté son "H", je décidais d'en faire autant. On ne compte pas le nombre de fois que l'on écrit son prénom dans sa vie, mais, ne vous êtes vous jamais demandé combien de temps auriez-vous gagné au bout de celle-ci si votre prénom ne comportait qu'une seule lettre de moins ?

Ok, mais le journal dans tout ca ?

Je ne m'attarderai pas plus longtemps sur l'histoire, nous sommes là pour la prendre en cours, c'est un journal, et matilda a aujourd'hui 5 ans, la petite brune ténébreuse aux yeux marrons s'est révélée être une jolie blonde aux yeux bleus... comme quoi, le destin des prénoms... En ce mois de septembre, mois de la rentrée scolaire, c'est aussi le mois de la reprise d'activité extra-scolaire.

Matilda a choisi le Judo... ce n'est pas faute d'avoir essayé la danse. Pour ses 4 ans, nous l'avons revêtue de la tenue parfaite de ballerine, tout y était, collants, chaussons de danse, juste au corps, cache coeur... je ne m'étendrais pas sur un sujet qui fâche...

à vendre, tenu complète de danse, très peu servie (2 séances d'une heure), valeur d'achat, 150 euros. Il y a des choses qui ne s'achètent pas, pour le reste, il a des parents un peu couillons...

C'est donc pour un judogi que matilda a troqué la tenue de danse, et après une année complète d'éveil à ce sport, ceinture blanche en main, c'est une nouvelle année qui commence pour apprendre cette fois l'art de la projection durant de longs combats acharnés (enfin quelques roulades et crises de rires/pleures pour le moment)



Ce soir...

Tout le monde est parti se coucher, Matilda à tout de même tenu à nous expliquer que le soir, c'est pas évident de dormir....

Matilda - Tu sais papa, c'est pas évident de dormir, moi je me reveille des fois.
Moi - Ah bon ?
Matilda - Ben oui, ce qu'il faudrait, c'est quelques choses qui dur très longtemps, ou je pourrais fermer les yeux pendants très longtemps pendant qu'on me le raconte.
Moi - Un peu comme une histoire ou un dvd ?
Matilda - Ba oui...
Moi - J'ai dis au lit ! y'a de l'école demain :)

mardi, septembre 26, 2006

Mon premier billet

Mais alors ?

Voila quelques temps que je vois mes amis passer à la mode du blog, les un après les autres, certains même avant que la mode en soit une. Raconter leur quotidien, insérer quelques commentaires sur des faits divers, tenter de partager une passion, une expérience, un trait d'humeur, tout plein de raisons pour eux de commencer l'aventure, mais aucun de ses thèmes n'a su me convaincre de faire le pas.


Pourquoi ?

Je suis marié et papa de trois merveilleux enfants, Matilda, Morgan et plus récemment... Lisa. C'est en faisant mon tri semi-annuel de photos numériques que je me suis aperçu qu'un certain nombre de "trous" parsemaient ma collection, des moments de vie où l'on a l'impression que les jours se suivent et se ressemblent, et aucune occasion ne semble mériter de décrocher l'appareil photo ou le camescope. C'est lorsque l'on s'en rend compte, que la faute est déja irréparable, on ne rattrape pas le passé, et même si les meilleurs souvenirs nous marquent suffisament pour ne pas nécessiter d'artifices, il n'en reste pas moins que les enfants, eux, auront certainement besoin plus tard d'un peu plus d'aide que nous.



Comment ?

Un journal, voila l'idée qui me permettrait d'arrêter l'irréparable. Un objectif quotidien d'écrire quelques lignes, les accompagner d'une photo ou deux, et conserver précieusement le tout. Mieux ! Un blog, après tout, maintenant que j'ai quelque chose à dire, autant le rendre public, j'accomplirais ma mission tout en faisant profiter ma famille et mes proches.
Travaillant dans l'informatique et ayant à disposition quelques serveurs, espace disque et bande passante, j'ai tout naturellement commencé à rechercher une solution toute faite de blog à mettre en place, il ne manquait plus qu'un nom de domaine. Les initiales de mes enfants me paraissait la meilleure idée, "mml", regardons... non, déja pris, "lmm" ?... non plus. Après quelques mails infructueux vers le soit-disant propriétaire d'un nom de domaine qui ne pointe vers rien, et quelques jours qui se suivent et se ressemblent plus tard, je tombe sur blogger, j'abandonne l'idée de jouer les hébergeurs, "mml", non, déja pris, et bien ça sera Ma Merveilleuse Lignée, une rétro-acronymie amusante, et disponible, elle.

L'aventure commence...